Sécurité dans la Conteneurisation et l'Orchestration : Bonnes Pratiques

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1. Vue d'ensemble de la sécurité dans la conteneurisation

La conteneurisation, ou la technologie de conteneur, est un type de virtualisation qui sert à regrouper et à isoler les applications à partir de leur environnement d'exécution. Cette approche améliore la portabilité, la scalabilité et la sécurité des applications.

1.1 Qu'est-ce que la conteneurisation ?

La conteneurisation prend en charge le déploiement flexible d'applications, indépendamment de l'environnement. En enveloppant une application et ses dépendances en un seul paquet interopérable, le conteneur assure la cohérence à travers plusieurs environnements de déploiement comme les systèmes d'exploitation, les plates-formes de cloud privé/public, et même les environnements bare-metal. Cette approche efface la préoccupation commune "Ça marche sur ma machine" chez les développeurs et les opérations, tout en accélérant le cycle de vie du développement logiciel.

Remarque : Docker et Kubernetes sont parmi les technologies de conteneurisation les plus populaires disponibles aujourd'hui.

1.2 Pourquoi la sécurité est-elle importante dans la conteneurisation ?

Bien que la conteneurisation apporte des avantages significatifs en termes de portabilité et d'efficacité, ces avantages ne sont pertinents que si elles sont correctement sécurisées. Chaque couche de l'architecture de conteneurisation doit être sécurisée, de l'application conteneurisée au réseau, en passant par le système d'exploitation de l'hôte.

Plusieurs dangers potentiellement exploitables peuvent compromettre la sécurité des conteneurs :

  • Images de conteneur non sécurisées : Les images de conteneurs compromis peuvent contenir des logiciels malveillants qui peuvent affecter le fonctionnement de l'application. Il est donc essentiel de valider les images de conteneur avant de les déployer.

  • Isolation insuffisante : Les conteneurs partagent le même système d'exploitation hôte et l'isolation insuffisante entre les conteneurs peut être exploitée par des attaquants pour accéder à d'autres conteneurs.

  • Accès non autorisé : si un attaquant obtient un accès non autorisé à un conteneur, il peut compromettre les données ou utiliser le conteneur comme un tremplin pour lancer des attaques plus larges.

Pour ces raisons, il convient de mettre en place des mesures de sécurité robustes si vous travaillez avec la technologie de conteneurisation.

Important : Pour explorer plus en détail les risques de sécurité dans les technologies de conteneurisation, vous pouvez vous référer au rapport de sécurité des conteneurs de Snyk.

La sécurité dans la conteneurisation n'est pas un add-on, mais doit être intégrée tout au long du cycle de développement de l'application. Cette intégration s'appelle "shift-left", ce qui signifie que la sécurité est prise en compte dès le début du développement des applications, plutôt que d'être une pensée après coup.

2. Principes de sécurité de base dans la conteneurisation

2.1 Étapes de base pour sécuriser un conteneur

Lors de la sécurisation des conteneurs, certaines étapes de base peuvent être suivies pour garantir que vos conteneurs sont aussi sécurisés que possible.

  1. Utilisez seulement des images fiables : Assurez-vous toujours d'utiliser des images de conteneur provenant de sources fiables et recommandées. Des images de conteneur non vérifiées peuvent contenir des malwares cachés, représentant une menace pour le conteneur et le système hôte. En simplifiant vos images de conteneurs et en n'incluant que les services et applications nécessaires, vous pouvez minimiser les risques de sécurité.

  2. Mettez à jour régulièrement vos conteneurs : Assurez-vous que vos conteneurs sont toujours à jour avec les dernières mises à jour de sécurité. Les attaquants exploitent souvent des vulnérabilités connues dans les logiciels obsolètes.

    Pour ce faire, vous pouvez utiliser des outils comme Clair de Quay, qui détecte les vulnérabilités connues dans les images de conteneur.

  3. Contrôle d'accès : Utilisez des principes de moindre privilège dans vos conteneurs. Cela signifie que vous ne devez donner aux utilisateurs/applications que les autorisations dont ils ont besoin pour accomplir leurs tâches, réduisant ainsi la surface d'attaque.

    Un outil comme Kubernetes Pod Security Policies peut être utile pour définir ces contrôles d'accès.

2.2 Principales vulnérabilités à surveiller dans les conteneurs

Il existe plusieurs vulnérabilités auxquelles vous devez prêter attention lorsque vous travaillez avec des conteneurs :

  • Images de conteneur non sécurisées : Comme mentionné précédemment, les images de conteneur peuvent contenir des logiciels malveillants qui peuvent représenter une menace pour le système.

  • Isolation insuffisante : Les conteneurs partagent souvent le même système d’exploitation hôte. Un conteneur malveillant ou compromis pourrait potentiellement exploiter les vulnérabilités du système d’exploitation hôte.

  • Conteneurs surprovisionnés : un conteneur surprovisionné a plus de ressources (CPU, mémoire, E/S disque, etc.) qu'il n'en a réellement besoin. Cela peut permettre à un processus malveillant de consommer davantage de ressources que prévu.

  • Système d'exploitation hôte non sécurisé : Si le système d'exploitation hôte est non sécurisé, tous les conteneurs exécutés sur cet hôte seront également non sécurisés.

Note : L’utilisation de scanners de vulnérabilités et de politiques de sécurité strictes peut grandement aider à atténuer ces vulnérabilités. Des outils comme OpenSCAP peuvent vous aider à sécuriser votre système d'exploitation hôte et vos conteneurs.

3. Isolation des conteneurs : clé de la sécurité

L'isolation des conteneurs est un concept essentiel pour comprendre la sécurité en matière de conteneurisation.

3.1 Qu'est-ce que l'isolation des conteneurs ?

L’isolation des conteneurs est la séparation des processus et des ressources d’un conteneur des autres conteneurs et du système d’exploitation hôte. C'est ce qui permet à chaque conteneur d'exécuter son propre environnement indépendant sans affecter les autres conteneurs.

Bien isoler vos conteneurs est une pratique de sécurité essentielle car cela limite les dommages potentiels qu'un conteneur compromis pourrait faire.

Remarque : Pour aller plus loin sur l'isolation des conteneurs, vous pouvez consulter cet article sur les pratiques de sécurité des conteneurs.

3.2 Techniques d'isolation des conteneurs

Il existe plusieurs façons d'isoler vos conteneurs, mais les plus courantes sont :

  1. Namespaces : Les namespaces de Linux sont une fonctionnalité du noyau qui sépare et isole les ressources du système d'exploitation comme le réseau, les utilisateurs et le système de fichiers par conteneur. Cela permet à chaque conteneur de fonctionner comme s'il était le seul à être exécuté sur le système.

    Exemple de code :

    1unshare --fork --pid --mount-proc bash
    2ps aux

    Ce code crée un nouveau namespace pour le processus en utilisant la commande unshare, et lance une nouvelle instance de bash dans ce namespace. Executer ps aux dans ce nouveau bash ne listera que les processus dans ce namespace, donnant l'impression d'être le seul processus en exécution.

  2. Contrôle des groupes (cgroups) : Les cgroups de Linux limitent et allouent les ressources comme le CPU, la mémoire et l'E/S disque pour chaque conteneur, empêchant ainsi un conteneur d'affecter négativement les autres en monopolisant les ressources.

    Exemple de code :

    1cgcreate -g memory:/testgroup
    2echo 500M > /sys/fs/cgroup/memory/testgroup/memory.limit_in_bytes

    Ce code crée un nouveau cgroup nommé "testgroup" avec une limite de mémoire de 500 Mo.

  3. Seccomp : Seccomp est un mécanisme de sécurité dans Linux qui limite les appels système qu'un conteneur peut faire, ajoutant ainsi une couche supplémentaire de sécurité.

Pour plus d'informations sur ces techniques et d'autres, vous pourriez consulter ce guide de sécurité des conteneurs Docker.

Note importante : L'isolation des conteneurs n'est qu'un aspect d'une stratégie de sécurité globale. Elle doit être associée à des mesures de sécurité comme le contrôle d'accès, la validation des images et la mise à jour régulière des conteneurs pour obtenir une sécurité optimale.

4. Sécurité dans l'orchestration des conteneurs

Dans le domaine de la conteneurisation, l'orchestration fait référence à la gestion automatisée de plusieurs conteneurs, qui sert à coordonner et à gérer les tâches liées à la vie commune des conteneurs.

4.1 Rôle de l'orchestration dans la sécurité des conteneurs

L'orchestration joue un rôle essentiel dans la sécurité des conteneurs en permettant notamment de gérer et sécuriser les secrets, de définir et appliquer des politiques réseau et de garantir le caractère sécurisé des déploiements de conteneurs.

  1. Gestion des secrets : Les secrets, tels que les mots de passe, les clé SSH, les tokens et les clés d'API, doivent être gérés et distribués de manière sécurisée. Des outils d'orchestration tels que Kubernetes offrent des fonctionnalités intégrées pour cela. Voici un exemple de la création d'un secret sous Kubernetes :

    1apiVersion: v1
    2kind: Secret
    3metadata:
    4 name: mysecret
    5stringData:
    6 password: Mypassword!
  2. Politiques de réseau : Vous pouvez définir des politiques de réseau qui contrôlent la communication entre les conteneurs au sein d'un système de conteneur d'orchestration. Par exemple, dans Kubernetes, vous pouvez établir des réseaux distincts pour les environnements de production et de test afin d'éviter toute infiltration accidentelle.

    Voici un exemple de la définition d'une politique de réseau avec Kubernetes :

    1apiVersion: networking.k8s.io/v1
    2kind: NetworkPolicy
    3metadata:
    4 name: test-network-policy
    5spec:
    6 podSelector:
    7 matchLabels:
    8 role: db
    9 policyTypes:
    10 - Ingress
  3. Sécurisation des déploiements : Des outils d'orchestration comme Kubernetes permettent également de forcer l'usage d'images sécurisées, ou de réclamer l'existence de polices de sécurité lors des déploiements.

4.2 Bonnes pratiques en matière d'orchestration sécurisée

Adopter des bonnes pratiques en matière d'orchestration peut grandement renforcer la sécurité de votre infrastructure de conteneurs.

4.2.1 Minimiser les droits d'accès

Suivez le principe du moindre privilège lors de l'attribution des rôles et autorisations aux utilisateurs et applications. Assurez-vous qu'ils ont seulement accès à ce dont ils ont réellement besoin pour leurs tâches.

4.2.2 Isolation des environnements

Séparez les environnements de test, de développement et de production. Cela limite la surface d'attaque et réduit le risque qu'une vulnérabilité dans l'un de ces environnements n'affecte les autres.

4.2.3 Mise à jour régulière

Effectuez des mises à jour régulières pour garantir que votre système d'orchestration est à jour avec les derniers correctifs de sécurité.

Attention : Pour une sécurité optimale, il est essentiel que ces bonnes pratiques soient complétées par d'autres mesures liées à l'isolation des conteneurs, à la sécurité du réseau et à la gestion des secrets.

5. Politiques de réseau pour la sécurité des conteneurs

Lorsqu'il s'agit de sécuriser les conteneurs, les politiques de réseau jouent un rôle crucial. En définissant des règles strictes pour le trafic réseau entrant et sortant à l'échelle des pods et des conteneurs, nous pouvons renforcer considérablement la sécurité de nos déploiements.

5.1 Qu'est-ce qu'une politique de réseau ?

Une politique de réseau est un ensemble de règles qui régissent le flux de trafic réseau vers et depuis les conteneurs et les pods dans une plateforme d'orchestration de conteneurs comme Kubernetes.

Dans une politique de réseau standard, vous pouvez spécifier les points suivants :

  • Les pods auxquels une règle s'applique
  • Le trafic autorisé (ou refusé) en entrée
  • Le trafic autorisé (ou refusé) en sortie

Appliquer des politiques de réseau aide à limiter les connexions non nécessaires entre les applications, ce qui réduit la surface d'attaque de votre application.

Remarque : La documentation officielle de Kubernetes offre un aperçu détaillé des politiques de réseau.

5.2 Mise en œuvre de politiques de réseau pour les conteneurs

Mettre en place une politique de réseau efficace demande une planification minutieuse. Voici quelques points à prendre en compte lors de la mise en œuvre :

  • Isolation par défaut : Par défaut, tous les pods peuvent communiquer entre eux sans restriction dans un espace de noms Kubernetes. Privilégiez une approche d'isolation par défaut, c'est-à-dire d'interdire toutes les communications sauf celles explicitement autorisées.

  • Principe du moindre privilège : Comme pour les rôles et les permissions, n'autorisez que l'accès dont chaque pod a réellement besoin. Si votre base de données n'a pas besoin d'être accessible depuis l'internet public, n'ouvrez pas cette voie d'accès.

  • Appliquer les politiques de réseau à différents niveaux : Vous pouvez appliquer les politiques de réseau à différents niveaux, par exemple à l'échelle du pod, de l'espace de noms ou du cluster.

Voici un exemple de directives de politique de réseau qui n'autorise que le trafic entrant provenant de certains pods :

1apiVersion: networking.k8s.io/v1
2kind: NetworkPolicy
3metadata:
4 name: db-network-policy
5spec:
6 podSelector:
7 matchLabels:
8 role: db
9 policyTypes:
10 - Ingress
11 ingress:
12 - from:
13 - podSelector:
14 matchLabels:
15 role: frontend
16 ports:
17 - protocol: TCP
18 port: 6379

Dans cet exemple, seuls les pods avec le label role: frontend sont autorisés à se connecter sur le port TCP 6379 du pod db.

6. Gestion des secrets pour la sécurité des conteneurs

Dans le contexte de la conteneurisation, où même un petit élément de votre application peut avoir une large portée, la sécurité des secrets est primordiale.

6.1 Qu'est-ce que la gestion des secrets ?

La gestion des secrets fait référence à la pratique de stocker, distribuer et utiliser des informations sensibles, notamment des mots de passe, des clés d'API, des jetons d'accès et des certificats, de manière sécurisée pour éviter les fuites d'informations.

Remarque : Hashicorp Vault est un outil populaire utilisé pour la gestion des secrets.

Dans le contexte des conteneurs, les secrets sont souvent nécessaires pour différents processus, par exemple pour se connecter à une base de données ou pour accéder à une API externe.

6.2 Stratégies pour une gestion efficace des secrets

  1. Stockage sécurisé des secrets : Ne stockez jamais les secrets en clair. Utilisez plutôt des méthodes de chiffrement robustes pour protéger les secrets même si un secret est accidentellement exposé. Les systèmes comme Kubernetes Secrets ou Docker Secrets chiffrent les secrets en utilisant une base de données sécurisée.

    1kubectl create secret generic db-user-pass --from-file=./password.txt

Dans l'exemple ci-dessus, nous créons un Secret dans Kubernetes contenant le contenu du fichier password.txt.

  1. Rotation des secrets : Au même titre qu'un utilisateur change régulièrement son mot de passe, les secrets d'une application doivent également être modifiés régulièrement. Des outils d'automatisation peuvent aider à assurer la rotation régulière des secrets.

  2. Minimiser l'exposition des secrets : Limitons l'exposition des secrets autant que possible. Lors du développement, il ne faut pas inclure de secrets dans le code source. Au lieu de cela, nous devrions les injecter dans l'environnement au moment de l'exécution. De même, nous devrions limiter les privilèges lors de l'accès aux secrets, en suivant le principe du moindre privilège.

1apiVersion: v1
2kind: Pod
3metadata:
4 name: secret-env-pod
5spec:
6 containers:
7 - name: mycontainer
8 image: redis
9 envFrom:
10 - secretRef:
11 name: mysecret

Dans l'exemple ci-dessus, nous lançons un nouveau pod qui utilise un Secret comme variables d'environnement.

Attention : même si vous mettez en place une gestion des secrets efficace, il est crucial de comprendre qu'elle n'est qu'une partie d'une stratégie de sécurité complète. Ne négligez pas d'autres éléments comme les politiques de réseau, l'audit et le suivi des logs, l'isolation des conteneurs et la limitation des privilèges.

7. Cas d'utilisation : Docker et Kubernetes

La mise en œuvre de la sécurité peut varier d'une technologie de conteneurisation à une autre. Explorer les bonnes pratiques pour les outils populaires aidera à mieux comprendre avec quels types de problèmes et solutions de sécurité les développeurs peuvent être confrontés.

7.1 Sécurité dans Docker : bonnes pratiques

Docker est l'un des outils de conteneurisation les plus utilisés. Voici quelques bonnes pratiques pour sécuriser vos conteneurs Docker :

  1. Utilisez des images de confiance : Comme pour les conteneurs en général, n'utilisez que des images Docker provenant de sources de confiance. Les images devraient être vérifiées quant à leur origine et leur intégrité. Le Docker Hub officiel est une source fiable d'images Docker.

  2. Mise à jour régulière : Assurez-vous de toujours utiliser la dernière version de Docker. Les anciennes versions peuvent avoir des vulnérabilités non corrigées.

  3. Gestion des privilèges : Par défaut, les conteneurs Docker sont lancés avec un ensemble complet de capacités Linux. Il est préférable de les lancer avec le moins de privilèges possible en utilisant l'option --cap-drop et de n'ajouter que les capacités nécessaires avec --cap-add.

  4. Utiliser les profils de sécurité : Docker prend en charge les profils Seccomp, AppArmor et SELinux qui offrent une couche supplémentaire de sécurité. Vous pouvez utiliser le profil par défaut ou créer le vôtre.

  5. Utilisez un utilisateur non root : De nombreux conteneurs sont exécutés en tant que root par défaut, ce qui peut être dangereux. En utilisant l'instruction USER dans le Dockerfile, vous pouvez définir un utilisateur non root pour exécuter le conteneur.

Note : Pour plus de détails sur ces bonnes pratiques et d'autres, consultez le guide Docker Security.

7.2 Sécurité dans Kubernetes : bonnes pratiques

Kubernetes, l'une des plateformes d'orchestration de conteneurs les plus populaires, a ses propres défis et bonnes pratiques en matière de sécurité.

  1. Contrôle d'accès basé sur les rôles (RBAC) : Dans Kubernetes, vous devriez utiliser le contrôle d'accès basé sur les rôles pour définir qui peut faire quoi. Cela signifie attribuer le minimum de privilèges nécessaire pour chaque utilisateur et application.

  2. Politiques de réseau : Utilisez des politiques de réseau pour contrôler le trafic entre les pods et les réseaux. Cela aide à empêcher les attaques de réseau et à limiter les dégâts qu'elles peuvent causer.

  3. Gestion des secrets : Kubernetes propose un mécanisme de gestion des secrets pour sauvegarder, distribuer et gérer les informations sensibles.

  4. Isolation des charges de travail : Les charges de travail sensibles devraient être isolées dans leurs propres espaces de noms, avec des limites et des quotas appropriés.

  5. Audit et suivi des logs : Activer l'audit pour suivre ce qui se passe dans votre cluster Kubernetes est crucial pour la détection des anomalies et des activités malveillantes.

8. Conclusion : Vers une orchestration et une conteneurisation sécurisées

L'importance de la sécurité ne peut être surestimée dans le monde actuel du développement d'applications. Elle revêt une importance encore plus grande lorsqu'il s'agit de travailler avec des conteneurs et des technologies d'orchestration. En appliquant judicieusement des pratiques de sécurité robustes, les entreprises peuvent exploiter pleinement le potentiel des conteneurs pour déployer et gérer leurs applications de manière sécurisée et efficace.

8.1 Récapitulatif des meilleures pratiques

Voici un tableau récapitulatif des meilleures pratiques que nous avons détaillées :

Mesures de sécurité
ConteneurisationUtiliser des images de confiance, tenir les conteneurs à jour, contrôler l'accès.
Isolation des conteneursUtiliser des namespaces, des cgroups, et Seccomp pour l'isolation des ressources et des processus.
OrchestrationGérer et sécuriser les secrets, définir des politiques de réseau, garantir la sécurité des déploiements.
Politiques réseauAppliquer l'isolation par défaut, suivre le principe du moindre privilège, appliquer des politiques de réseau à différents niveaux.
Gestion des secretsStocker les secrets de manière sécurisée, minimiser leur exposition, réaliser une rotation régulière.

Note : Il convient de se rappeler que la sécurité est un processus continu et non une tâche ponctuelle. Il est essentiel de rester vigilant et de continuer à suivre les mises à jour et les meilleures pratiques dans ce domaine.

8.2 Futur de la sécurité dans la conteneurisation et l'orchestration

La conteneurisation et l'orchestration sont des technologies en constante évolution, tout comme les stratégies de sécurité qui les entourent.

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